[Capsule #2] Bilan 2023, FAQ et perspectives 2024
Ceci est la transcription textuelle de la capsule n°2 du podcast « Réserve Créative » disponible sur votre plateforme d’écoute préférée.
Épisode enregistré et diffusé le 22/01/2024.
Parce qu’on est toutes et tous créatifs à notre façon, Réserve Créative questionne la notion de créativité et explore la diversité créative.
Hello, je suis Laurent et ce podcast est ma quête pour comprendre ce qu’est la créativité.
Aujourd’hui, je te propose un épisode particulier, car je serai seul au micro.
Pourquoi cet épisode solo ?
J’ai eu envie de faire cet épisode pour plusieurs raisons :
- Pour présenter le podcast aux nouveaux auditeurs, puisque vous avez été nombreux et nombreuses à le découvrir en 2023. J’avais donc envie de prendre ce temps pour représenter le concept : pourquoi ce podcast ? Qu’est-ce que je cherche à faire avec ? Où est-ce que je veux aller avec.
- Faire un bilan de l’année 2023 qui était la première année pleine du podcast.
- Célébrer un cap symbolique franchi fin 2023 : celui des 1 500 écoutes. Je me dirige tout doucement vers les 2 000, donc on peut aussi célébrer ce cap par anticipation.
- Partager quelques nouveautés pour 2024.
Bilan 2023
La confirmation d’un intérêt pour un podcast sur la créativité
Comme je le disais, c’est la première année complète du podcast puisque je l’ai lancé en octobre 2022.
C’était une année importante pour moi, car elle m’a permis de valider le concept de Réserve Créative.
Les premiers épisodes publiés entre octobre et décembre 2022 m’ont permis de me conforter dans l’idée que de la demande pour un podcast comme le mien existe. Cela s’est vraiment confirmé en 2023 à la fois auprès des auditeurs et auditrices et des invités.
J’ai eu également de nombreux retours sur ce que le podcast vous apportait. C’était très intéressant et enrichissant.
Merci pour vos retours et surtout n’hésitez pas à m’en faire, que ce soit sur LinkedIn, Instagram ou directement en commentaire.
Cela m’aide à comprendre ce qui vous plaît ou ne vous plaît pas en plus de confirmer que ce que je propose vous intéresse.
Le développement du podcast en 2023
Je trouve que le podcast s’est bien développé, à mon niveau du moins. Sur l’année 2023, le podcast a séduit 1 300 nouveaux auditeurs et auditrices, tous épisodes confondus.
Je n’ai plus les chiffres en tête, mais il y a eu une dizaine d’épisodes (NDA : il y en a eu exactement 15) dans l’année. Si l’on ajoute ceux 2022 et ceux de 2024, on approche tout doucement des 2 000 auditeurs cumulés.
Cela peut sembler dérisoire par rapport à des podcasts qui font des centaines de milliers d’écoutes par épisode. Je considère toutefois que pour un podcast amateur comme le mien c’est déjà énorme.
Pour rappel, Réserve Créative est un projet que je mène en plus de mon travail. Je ne suis pas à plein temps dessus et je n’ai pas un studio derrière moi pour m’aider.
En outre, je ne suis pas un professionnel du podcast. Je n’ai donc pas la même force de frappe que certains autres podcasts.
Quand on part de zéro (ou presque, car ma communauté existante n’est pas sur cette thématique), arriver à 2 000 écoutes au bout d’un an, je trouve que c’est une réussite.
Comme j’y reviendrai plus tard dans l’épisode, j’ai assez peu communiqué dessus. Le podcast a surtout grandi grâce à la communauté de mes invités qui ont joué le jeu de la promotion. Pour ça, je remercie celles et ceux qui ont joué le jeu. Tous ne l’ont pas fait et c’est un peu dommage.
L’année du changement de nom
2023, c’était aussi l’année où le podcast a changé de nom. Au lancement, il s’appelait le Barboteur.
Je ne vais pas revenir sur les raisons de ce changement, je les explique en détail dans la Capsule #1. Pour contextualiser, le nom était déjà pris par un autre podcast.
Même s’il n’y avait aucun problème juridique, la situation me bloquait pour la communication puisque toutes les pages des réseaux sociaux étaient déjà prises par cet autre podcast.
Une année facilitée par le soutien de Kantree
Je voulais aussi profiter de ce bilan pour remercier à nouveau Kantree, qui était le partenaire et le sponsor du podcast durant toute l’année.
Ils m’ont fait confiance alors que je venais juste de lancer le podcast, que je n’avais aucune audience et que je ne savais pas trop où j’allais. Ils ont fait le pari de me suivre et donc pour ça, je leur en suis reconnaissant.
Leur soutien financier m’a permis de compenser des dépenses liées au podcast, notamment des logiciels. Il m’a donc permis de rentrer un tout petit peu dans mes frais, même si j’ai eu beaucoup d’autres dépenses.
Ça m’a aussi permis de tester le sponsoring parce que créer un podcast prend énormément de temps et coûte cher.
Surtout avec l’expérience que j’ai envie de vous faire vivre avec Réserve Créative. Par exemple, chaque épisode est retranscrit en texte et enrichi, ce qui prend énormément de temps, même si je le sous-traite.
En 2024, je cherche de nouveaux sponsors, afin de changer un peu.
Voilà pour le bilan 2023.
L’importance de vos retours
Je voulais aussi remercier toutes celles et ceux qui ont découvert le podcast en 2023 ou qui me suivent depuis le début.
Merci à vous, car vos écoutes me donnent la force de continuer. Je sais que ce que je fais est écouté, ce qui est gratifiant.
Le podcast est un média très descendant, dans le sens où je publie un épisode, que vous écoutez. Parfois, j’ai des retours, mais ce n’est pas comme si on discutait ensemble à la terrasse d’un café.
Je vous encourage donc à me faire vos retours, même négatifs.
FAQ
Je voulais aussi profiter de cet épisode pour faire une petite FAQ, et répondre aux questions qu’on me pose régulièrement.
C’est l’occasion de revenir sur les objectifs et les ambitions du podcast.
Pourquoi avoir créé ce podcast ?
Je suis quelqu’un qui ne s’est jamais considéré comme créatif. Je n’ai jamais su dessiner, je suis nul en musique et je ne sais pas peindre. Je n’ai aucune compétence en sculpture, en chant ou en danse. Dans mon enfance, je n’ai jamais été considéré comme créatif, car je n’étais pas bon dans les disciplines artistiques.
Pendant de très nombreuses années, j’ai cru qu’être créatif, c’est être un artiste. Ce n’est que récemment que j’ai découvert que non. (On y reviens bientôt.)
En revanche, j’ai toujours adoré écrire. Je me souviens qu’au collège, j’adorais quand il fallait faire des rédactions. J’aurais adoré faire un bac littéraire ou une formation en lien avec l’écriture.
Mais, je viens d’une famille où la créativité n’était pas forcément quelque chose de central ni d’encouragé. Comme je ne savais pas ce que je voulais faire comme métier, mes parents m’ont forcé à faire un bac scientifique, alors que j’ai toujours été mauvais dans ces matières.
Autant dire que ça n’a pas développé ma créativité. Au contraire, ça l’a étouffée.
Ensuite, j’ai fait des études de communication. J’ai un peu renoué avec ma créativité, même si je ne l’avais pas conscientisé à l’époque.
Après mes études, j’ai intégré des agences de communication où j’ai côtoyé des personnes dont la créativité était le métier : des directeurs artistiques, des graphistes ou des concepteurs-rédacteurs.
Ces gens-là m’ont toujours fasciné parce que je n’arrivais pas à comprendre comment ils trouvaient les idées et comment ils arrivaient à les mettre en œuvre.
À l’époque, j’étais chef de projet. Je devais donc mettre en œuvre leurs idées et leurs concepts. J’étais plus dans l’action que dans la réflexion.
En 2016, je me suis lancé en tant qu’indépendant. Ce n’est qu’à ce moment que j’ai compris qu’être créatif, ce n’était pas qu’être artiste.
Moi aussi, je faisais preuve de créativité dans la façon dont j’abordais mon métier où je le présentais. J’ai réalisé que je ne l’exerçais pas de la même façon que mes concurrents et que ma vision était unique.
En associant différents concepts qui me sont propres, j’ai créé mon univers. C’est à ce moment que j’ai réalisé qu’il y avait différentes formes de créativité.
Comme je suis quelqu’un de très curieux, j’ai voulu comprendre ce que signifiait être créatif et ce qu’était la créativité. J’ai d’abord commencé à lire des articles et à regarder des vidéos. Bien qu’utile, ce n’était pas suffisant à mes yeux.
En en discutant avec mon entourage, j’ai réalisé que je n’étais pas le seul à me poser ces questions et que la notion de créativité était complexe.
J’ai senti qu’il y avait quelque chose à faire et que le sujet pouvait intéresser d’autres personnes. Ne voulant plus être simple consommateur de contenu, j’ai cherché un format qui me permettrait d’être actif et de rencontrer des personnes que je considère comme inspirantes.
Pour terminer sur la petite histoire de l’origine du podcast : au début, je voulais plutôt rencontrer des créateurs et des créatrices de contenu sous toutes leurs formes.
Très rapidement, je me suis rendu compte que je risquais de tourner en rond. Même s’il y a de multiples formes d’écriture et de format, il n’y a pas matière à faire des dizaines d’épisodes.
Pourquoi un podcast et non une chaîne YouTube ?
Plusieurs raisons à cela, que je donne dans l’ordre où elles me viennent en tête :
- Je déteste me voir en photo ou en vidéo. Autant, m’entendre parler ne me dérange pas (j’y suis habitué), mais me voir en vidéo n’est pas un exercice qui me plaît. Le fait d’être de face à une caméra m’aurait beaucoup stressé.
- C’est que plus facile de lancer un podcast que de lancer une chaîne YouTube. Cela demande moins de matériel et impose moins de contraintes. Pour lancer un podcast, il faut juste un micro et un logiciel de diffusion. Il n’est pas nécessaire d’investir dans un matériel coûteux.
En revanche, pour lancer une chaîne YouTube, il faut au moins deux caméras, pour alterner les angles de prises de vue. Il faut aussi faire attention à l’éclairage et faire le montage à la fois de l’audio et de la vidéo, en faisant attention aux raccords. C’est beaucoup plus complexe et je n’avais pas envie de cette complexité.
J’aurais pu faire ce que font de nombreux podcasteurs, à savoir mettre leur fichier audio sur YouTube, avec une image plus ou moins statique. Mais, je n’ai jamais compris l’intérêt de cette pratique. Ça encombre les serveurs inutilement et ajoute de la pollution numérique. - Je suis un enfant de la radio. J’ai grandi dans une famille où la radio était toujours allumée. C’est un média que j’aime beaucoup, car il permet de se poser à l’écoute d’une voix. Cela permet de se concentrer sur ce que dit la personne, sans être pollué par tout ce qu’il y a autour.
Voilà les grandes raisons qui font que je préfère le podcast à la vidéo, même si je n’exclus pas un jour d’explorer ce format.
Quelle est mon ambition avec Réserve Créative ?
J’ai beaucoup de mal à répondre à cette question, car je n’en ai pas vraiment.
Pour l’anecdote, l’idée du projet qui est devenu le podcast m’est venue sur l’autoroute.
J’étais seul dans la voiture et mon cerveau était en pleine ébullition, en mode « ouvert ». (Je ne sais pas pour toi, mais c’est quand je suis seul en voiture que j’ai mes meilleures idées.)
J’étais donc sur l’autoroute, et je vois un panneau d’affichage dynamique, avec un message de sécurité routière humoristique.
J’apprécie beaucoup ces messages que je trouve plus percutants que les messages « classiques ».
Je me suis demandé qui étaient les personnes qui rédigeaient ces messages. À quoi ressemblent-elles ? Quel est leur parcours ? Est-ce qu’elles ont eu une formation littéraire ? Ou ce sont des techniciens qui se lâchent ? J’avais cette curiosité.
J’ai donc lancé le podcast, simplement parce que j’en avais envie, parce que j’en ressentais le besoin. J’étais dans la voiture et je me suis dit que c’était quelque chose que je voulais tester.
Ce n’était pas quelque chose de planifié. Je n’avais pas de stratégie au lancement, et je n’en ai toujours pas. Je n’ai pas d’objectifs à 5 ans avec un plan millimétré pour les atteindre.
Je n’ai pas pour objectif que Réserve Créative soit le podcast de référence sur la créativité. Si j’y arrive tant mieux, mais ce n’est pas une fin en soi.
J’ai tout de même des ambitions. Bien sûr que je souhaite développer le podcast, sinon je n’investirais pas autant de temps et d’argent. Mais, pour l’instant, j’expérimente simplement. Je rencontre des invités passionnants.
Surtout, je satisfais ma curiosité.
Peut-être même que, d’une certaine façon, je fais preuve de créativité. J’ai créé un format unique par les angles choisis et mon approche du sujet. On pourrait dire que c’est une forme de créativité, même si j’ai encore du mal à utiliser ce mot.
Ça me fait du bien de faire quelque chose par plaisir, sans stratégie. Si le projet prend, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, je me serais bien fait plaisir.
Combien de temps est-ce que je passe par épisode ?
La question du temps est importante à avoir en tête si tu souhaites lancer ton podcast.
Un podcast comme Réserve Créative, avec des conversations assez longues, c’est très chronophage.
Pour chaque épisode, il y a 6 grandes étapes :
- La recherche de l’invité et la prise de contact qui sont généralement assez rapides, car je sais quel type d’invité je souhaite accueillir.
- Ensuite, j’ai un premier échange avec l’invité pour faire connaissance, expliquer le concept et ma vision pour l’épisode. On valide ensemble l’angle de l’épisode, qui fera office de fil rouge.
- On enregistre l’épisode.
- Une fois l’enregistrement terminé, commence le montage et la publication. Pendant la phase de publication, je vais rajouter l’intro, le générique, faire les visuels de promotion et le chapitrage. Mine de rien, ce sont des petites choses qui prennent beaucoup de temps.
- La promotion de l’épisode sur LinkedIn et Instagram.
- La réalisation des retranscriptions écrites et leur publication sur ce site. C’est quelque chose que je fais pour chaque épisode et qui prend énormément de temps. D’où le décalage de quelques semaines.
Accomplir ces 6 étapes me demande une dizaine d’heures par épisode. Comme je sous-traite la rédaction des retranscriptions, je gagne du temps. Si je devais le faire moi-même, chaque épisode me demanderait entre 15 et 20 heures de travail au total.
En effet, pour retranscrire un épisode d’une heure, il faut compter entre 6 et 7 heures. Plus la publication sur le site, au cours de laquelle je vais chercher des visuels ou des vidéos pour enrichir le contenu. Cela prend du temps.
Comme je sous-traite les retranscriptions, ce qui me prend le plus de temps, c’est le montage. J’avais déjà quelques compétences dans ce domaine, mais je n’en avais jamais fait de manière aussi poussée. En outre, je suis assez exigeant sur le résultat pour que ce soit agréable à l’écoute.
Je pars du principe que ce n’est pas parce que je suis amateur que le résultat doit être mauvais.
Même s’il subsiste des imperfections, je prends beaucoup de temps à nettoyer le fichier son de toutes les hésitations, les répétitions, les bruits de respiration… Ce qui donne, je pense, un rendu tout à fait acceptable pour un podcast amateur.
Le montage me prend beaucoup de temps, tout simplement parce que j’ai opté pour un format long. Si tu fais des épisodes de 5 minutes, logiquement, le montage sera plus rapide.
J’ai conscience que je n’ai pas choisi la voie de la facilité, mais je ne regrette absolument pas ce choix. Ce format long me permet de prendre le temps avec mes invités. Surtout, j’ai envie de prouver qu’il y a encore de la place pour ces formats face aux formats courts d’Instagram ou TikTok.
C’est pour ça que j’aime le podcast : il permet de prendre le temps de se poser, de discuter, d’approfondir un sujet. On n’est pas dans le zapping permanent.
Mon organisation avec ma vie d’indépendant
Réserve Créative est un projet que je mène en plus de mon métier et, comme je viens de l’évoquer, ça me prend beaucoup de temps. Mener les deux de front est parfois compliqué en termes d’organisation.
Quand on produit un podcast, on a toujours plusieurs actions sur le feu : quand je communique sur un épisode qui vient de sortir, je suis déjà en train de monter le suivant et de chercher mes prochains invités.
Ça ne s’arrête jamais. Il y a toujours quelque chose à faire. C’est à la fois stimulant, mais aussi fatigant. Cette contrainte fait que de nombreux podcasts ne durent pas.
J’ai réussi à trouver une organisation qui n’empiète pas trop sur ma vie professionnelle. Déjà, j’ai opté pour un rythme de publication tous les quinze jours, voire toutes les trois semaines. Cela me permet de souffler un peu entre deux épisodes.
Niveau organisation, je passe une heure chaque matin à faire du montage. Ensuite, je distille les tâches tout au long de ma semaine en essayant de les découper en microtâches faciles à caser dans mon emploi du temps.
Pour les tâches les plus longues, comme les enregistrements, j’essaye de les placer dans les moments où je suis le moins productif.
Un autre point qui m’aide à m’organiser c’est la vision que j’ai de ce projet : même si c’est un projet personnel, j’y vois aussi un moyen de gagner en notoriété. Indirectement, le podcast sert à ma notoriété, ce qui peut être bénéfique sur le long terme pour mon activité.
En faisant ce pont, ça me permet d’y consacrer le temps nécessaire. Je suis même en train de développer une offre qui allie ces deux mondes.
Ce que je retiens des premiers épisodes
Il faudrait que je réécoute tous les épisodes un par un pour répondre précisément.
Spontanément, il y a deux choses qui me viennent à l’esprit :
- Dans l’épisode 20, Ares soulignait l’importance de la curiosité comme moteur de la créativité. C’est quelque chose qui me parle énormément ! Selon lui, sans curiosité, il n’y a pas de créativité. C’est elle qui va te pousser à aller explorer de nouveaux horizons. Une fois que tu as une vision globale de nombreux sujets différents, tu vas pouvoir faire des ponts entre différents concepts. Plus tu es curieux, plus tu vas explorer des sujets très différents et plus tu vas pouvoir faire des liens qui ne sont pas naturels.
- Le deuxième point, c’est un conseil qui est revenu à plusieurs reprises : celui de s’autoriser à se lancer, en ignorant le jugement des autres (et son propre jugement). C’est quelque chose que je trouve très dur à faire. Surtout dans les disciplines artistiques, où l’on est rapidement soumis au jugement subjectif et personnel des autres.
Ce sont les deux grands conseils que je retiens des premiers épisodes.
(La question du jugement et de comment s’en affranchir est l’objet du prochain épisode, qui sortira début février.)
Je retiens aussi des précédents épisodes l’importance en fait de faire les choses parce que juste parce qu’on en a envie.
Je pense notamment à Yasmine Siad qui s’est mise à peindre juste comme ça, parce qu’un jour elle en a eu envie. Je t’invite vraiment à découvrir l’épisode, car son parcours est extrêmement inspirant à de nombreux égards. De plus, c’est une des seules personnes que j’ai interrogées qui ne vit pas de sa créativité, ce qui lui offre une liberté totale.
Je pense aussi à Stéphanie Walter qui crée des stickers, juste parce qu’elle en a besoin. Personnellement, je l’estime créative, mais elle a du mal à mettre ce mot sur sa pratique.
Est-ce que maintenant je me considère comme créatif ?
Comme je le disais en intro, j’ai créé le podcast parce que je ne me sentais pas créatif. C’est toujours le cas.
J’ai conscience que j’aborde le podcast de manière créative, mais je peine encore à me considérer comme une personne créative.
Je pense qu’au fond de moi j’ai encore du mal à dissocier créativité et art. Ce qui peut paraître contradictoire, car je passe mon temps à défendre l’inverse avec mes invités. J’ai l’impression qu’il y a encore quelque chose au fond de moi a du mal à dissocier les deux.
Je crois également que c’est le regard de l’autre qui nous fait nous sentir créatifs. Parfois, on fait des choses parce qu’on a envie de les faire, sans dire « tiens, je vais faire quelque chose de créatif ». Ce sont les autres qui vont trouver ça créatif (ou pas).
Cela dit, je commence petit à petit à m’autoriser certaines formes de pratiques créatives artistiques, comme le dessin (même si pour l’instant je fais surtout des gribouillages 😅).
Mes objectifs pour 2024
Mon principal enjeu de l’année est de communiquer autour du podcast et d’augmenter sa notoriété.
Pour ça, j’ai besoin de me débloquer du temps en essayant de garder autant que possible le rythme d’un épisode toutes les deux semaines (voire toutes les trois semaines).
J’ai pris la décision de diminuer le nombre d’épisodes avec invités et d’augmenter le nombre d’épisodes en solo.
C’est un format que j’ai envie d’explorer et je commence à avoir des sujets sur lesquels j’ai envie de prendre la parole.
De plus, ces épisodes seront plus courts et plus rapides à produire, car j’économise le temps de recherche de l’invité et de l’enregistrement. Temps que je pourrais allouer à la communication.
En 2024, je vais également tester les épisodes croisés, avec d’autres podcasteurs qui traitent aussi le sujet de la créativité, sous un angle différent du mien.
Le premier devrait se faire avec Silvie Ory de « Fais-moi une place ». Je t’encourage vivement à aller découvrir son podcast, car elle a une approche différente de la créativité, mais complémentaire à la mienne.
L’idée est d’aller interroger le même invité, chacun avec son angle particulier et sa sensibilité.
Pour l’instant, on a juste validé le principe, on doit encore trouver un invité qui nous plaise à tous les deux. Puis qu’on enregistre l’épisode. Ça se fera dans les semaines ou mois qui viennent.
Autre nouveauté : fin 2023, j’ai lancé le compte Instagram @reserve_creative_podcast que j’avais fait vivoter jusqu’ici. J’ai vraiment envie de le développer en 2024.
Je vais forcément y parler des derniers épisodes, mais je compte publier des formats variés, en lien avec la créativité.
Enfin, je cherche de nouveaux partenaires pour sponsoriser le podcast. Si tu as une entreprise qui est basée en France, qui a un lien direct ou indirect avec la créativité, et que tu as envie de développer ta notoriété, n’hésite pas à me contacter pour qu’on en discute.
Merci pour ton écoute, et à bientôt.
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